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D’aucuns, aux intentions plus que douteuses, colportent, en guise de vœux de Nouvel An, l’idée spécieuse selon laquelle il faut sauver l’Ecole Nationale d’Administration de Madagascar (ENAM), plagiant platement ainsi le titre d’un film américain bien connu. La question qui vient naturellement à l’esprit est celle de savoir de quels dangers, de quels périls, de quel naufrage il faut préserver cette noble institution qu’est l’ENAM. Depuis plusieurs décennies, les équipes dirigeantes successives de l’ENAM, le corps professoral – digne de louange pour son dévouement – et le personnel tout entier ont déployé les efforts indispensables pour garder l’image de marque et l’aura qui entourent cette école professionnelle de référence en matière de formation des grands commis de la haute administration publique de Madagascar. Les ministères de tutelle ne sont pas en reste.
  • De la tutelle
Il faudrait sur ce point signaler le caractère incolore, inodore, et indolore de la tutelle administrative exercée par le Ministère de l’Emploi, du Travail, de la Fonction Publique, et des Lois Sociales. A ce jour il n’existe aucune ingérence du ministère dans le management et le fonctionnement de l’ENAM qui gère en toute autonomie, prévue par les textes, ses activités pédagogiques, administratives ou encore financières et même de recherches.
Oser prétendre gratuitement, par simple malveillance, que Son Excellence Madame la Ministre perçoit des sommes indues de la part de hauts responsables de l’ENAM, relève d’une pure vue de l’esprit. Une telle allégation infâmante, et sans fondement, à l’encontre d’un membre du Gouvernent dans l’exercice de ses fonctions, mérite une poursuite en diffamation. La tutelle financière du Ministère de l’Economie et des Finances s’apparente davantage à un accompagnement ou à un coaching. Que ce soit avec le responsable chargé du contrôle du budget des établissements publics auprès du MEF ou avec le contrôleur financier de la DGCF, commissaire du Gouvernement siégeant au Conseil d’Administration, l’ENAM bénéficie d’un appui-conseil dans la préparation des différents documents budgétaires requis par la loi. Avec beaucoup de modestie il convient de souligner que le Conseil d’Administration a toujours accordé son satisfecit à l’équipe de l’ENAM en matière de gestion financière.
  • De la gestion financière

La Direction des Affaires Administratives et Financières observe scrupuleusement le sacro-saint principe de la séparation des ordonnateurs et des comptables. A cet effet le maniement des deniers publics relève de la seule responsabilité de l’agent comptable placé auprès de l’ENAM. Le DAAF, en sa qualité d’ordonnateur secondaire délégué, se charge de la phase administrative de l’exécution du budget, et n’encaisse pas de liquidités de qui que ce soit. Le paiement des divers frais se fait à la caisse de l’agent comptable. Les différents contrôles et autres audits attestent de la véracité de ces bonnes pratiques ; les rapports sont disponibles et accessibles. Aucun doute n’entache l’orthodoxie financière appliquée à la gestion du budget de l’Ecole.

Les accusations de corruption ou de prévarication des responsables financiers de l’ENAM font partie des élucubrations de ceux ou celles qui se sentent dérangés-ées par les avancées des réformes engagées et qui coupent littéralement l’herbe aux pieds des agents ou des personnes véreux-ses. Il est encore moins vrai que l’ENAM verse des commissions aux hautes instances de tutelle technique, pour la simple raison que, en sus de l’intégrité de ces agents, le budget de l’ENAM ne peut en aucun cas supporter de telles gabegies, indignes d’une institution qui modèle ses élèves et ses auditeurs dans le moule de la droiture, du patriotisme et de la compétence. La lutte contre la corruption est bien ancrée dans les pratiques de l’ENAM.

  • De la formation

A titre de rappel, il convient de noter qu’à l’ENAM existent une formation initiale et une formation continue. La première, destinée aux jeunes ou aux moins jeunes titulaires d’un diplôme de bac + 4, les prépare à exercer de hautes fonctions dans l’administration. Tandis que la seconde permet aux agents déjà en poste de se perfectionner ou d’approfondir leur maîtrise du métier.

En effet, les contempteurs de l’ENAM sont, pour la plupart, des auditeurs et des élèves qui pensent, à tort, que la mention obtenue à la soutenance publique (sauf durant la pandémie du covid) du mémoire de projet de fin d’étude (MPFE) sera la mention définitive qui figurera sur leur diplôme. Alors que l’établissement de la moyenne finale prend en ligne de compte les notes engrangées durant l’ensemble de l’année académique au travers des contrôles continus, des devoirs de groupes, des examens écrits ou oraux, ce qui engendre parfois et même souvent des écarts entre les appréciations personnelles des auditeurs, ou élèves et les résultats réels.

Enfin l’application rigoureuse du règlement intérieur pousse certains auditeurs, mécontents, à éreinter les dirigeants et les dirigeantes de l’ENAM car beaucoup en prennent pour leurs grades et leur ego. L’ENAM traite tout son public sur le même pied d’égalité et ne fait pas de deux poids deux mesures.

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